- EAN13
- 9782721002198
- ISBN
- 978-2-7210-0219-8
- Éditeur
- Éditions des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 13/01/1982
- Collection
- Art
- Dimensions
- 29,5 x 21,5 x 0,8 cm
- Poids
- 442 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 770.92
- Fiches UNIMARC
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Tina Modotti, photographe et révolutionnaire
De Vittorio Vidali, Maria Caronia
Éditions des femmes-Antoinette Fouque
Art
Album de 63 photographies.
La photo a été pour Tina Modotti sa véritable pratique politique et sa seule parole subjective, sa parole écrite. De photographiée — aux USA par Weston, et amoureusement —, elle est devenue photographiante — au Mexique, de la révolution en marche. D'actrice — à Hollywood, dans d'absurdes films de l'époque —, elle est devenue actante — de la lumière mexicaine à la chambre noire de son appartement. Avec son lourd appareil à photos, véritable machine de guerre où se transformait son discours silencieux, elle a fixé son amour et sa conscience des autres, hommes et femmes du peuple mexicain dont elle a appris et reconnu la lutte et la dignité prolétaires. Ouvriers, campesinos, femmes, enfants, végétal, minéral... Le vivant et ce qui dure... L'espace du travail et ses signes inscrits et captés dans ces corps : mains d'ouvriers et de paysans, mains de la blanchisseuse, densité du regard des enfants, sourires des femmes, et dignité de leur port de tête, comme dans l'éclatante « femme au drapeau »...
La photo a été pour Tina Modotti sa véritable pratique politique et sa seule parole subjective, sa parole écrite. De photographiée — aux USA par Weston, et amoureusement —, elle est devenue photographiante — au Mexique, de la révolution en marche. D'actrice — à Hollywood, dans d'absurdes films de l'époque —, elle est devenue actante — de la lumière mexicaine à la chambre noire de son appartement. Avec son lourd appareil à photos, véritable machine de guerre où se transformait son discours silencieux, elle a fixé son amour et sa conscience des autres, hommes et femmes du peuple mexicain dont elle a appris et reconnu la lutte et la dignité prolétaires. Ouvriers, campesinos, femmes, enfants, végétal, minéral... Le vivant et ce qui dure... L'espace du travail et ses signes inscrits et captés dans ces corps : mains d'ouvriers et de paysans, mains de la blanchisseuse, densité du regard des enfants, sourires des femmes, et dignité de leur port de tête, comme dans l'éclatante « femme au drapeau »...
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